02/04/2015
Formation DEA et AA
Liens:
Texte
officiel sur le concours d’entrée à la formation du Diplôme d’Etat
d’Ambulancier
Texte
officiel modifiant celui du dessus en partie
I – Les conditions exigées au concours
Le candidat devra être en sa possession:
- d’un permis de conduire conforme à la règlementation en vigueur et en état de validité (pas de suspension en cours, nombre de points suffisants et hors période probatoire);
- de l’attestation préfectorale d’aptitude à la conduite de véhicule sanitaires (ambulance, VSL) après examen médical effectué dans les conditions définies à l’article R. 221-10 du code de la route;
- d’un certificat médical de vaccinations conforme à la règlementation en vigueur fixant les conditions d’immunisation des professionnels de santé en France;
- d’une attestation médicale de non-contre indication à la profession d’ambulancier délivrée par un médecin agréé;
L’auxiliaire ambulancier candidat au DEA qui exerce depuis au minimum un mois n’est pas dans l’obligation de fournir ces documents. Mais il devra justifier ceci grâce à une attestation de son employeur.
II – les épreuves écrites
Les épreuves
écrites sont ce que l’on appelle l’épreuve d’admissibilité. Elle a
lieu avant l’orale d’admission à la formation.
Aucune
obligation de diplôme n’est demandée pour y accéder.
L’épreuve
se déroule en deux heures et est notée sur 20 points. Elle est
constitué d’un sujet de français et d’un sujet arithmétique.
Chacune des deux sous-épreuves est notée sur 10 points. La
compréhension de texte et l’expression écrite seront mises à
contribution pour le sujet de français. Pour le sujet arithmétique,
ce sera vos connaissances mathématiques.
Le candidat sera
déclaré apte à continuer s’il réussit à avoir une note
supérieure ou égale à 10 sur 20 points sur l’ensemble des deux
sous-épreuves.
Par contre, sont dispensés de l’épreuve
d’admissibilité:
- les personnes possédant un titre ou diplôme homologué au niveau IV ou enregistré à ce niveau au répertoire national de certification professionnelle (baccalauréat ou équivalent),
- les personnes possédant un titre ou diplôme du secteur sanitaire ou social homologué au minimum au niveau V (BEP sanitaire et social, BEPA service à la personne, CAP petite enfance par exemple),
- les personnes possédant un titre ou diplôme étranger leur permettant d’accéder directement à des études universitaires dans le pays où il a été obtenu,
- les personnes ayant été admises en formation d’auxiliaires médicaux (infirmier, kinésithérapeute, othophoniste…),
- les auxiliaires ambulanciers ayant exercé, à la date des épreuves, pendant 1 mois minimum, en continu ou en discontinu, durant les 3 dernières années et remplissant au moins l’une des quatre conditions ci-dessus.
III – L’épreuve orale
Cette épreuve orale
est ce qu’on appelle l’admission à la formation.
Il faut
avoir validé un stage d’orientation professionnelle de 140
heures pour prétendre à cette épreuve d’admission. Il a
lieu soit dans un service hospitalier soit dans une entreprise
sanitaire agréée par l’ARS. Ce stage peut s’être déroulé en
plusieurs fois mais dans sur deux sites différents au
maximum.
L’épreuve est notée sur 20 points, elle dure 20
minutes et se déroule devant un jury composée de trois personnes
(un enseignant régulier, un chef d’entreprise possédant le DEA et
ne connaissant pas le candidat, et un directeur d’institut ou un
représentant).
Pour être admis à cette épreuve il faut
avoir une note égale ou supérieure à 8 sur 20 points.
Cette
épreuve orale a pour but d’évaluer la compréhension d’un texte
sanitaire et social, sa motivation, ses projets futurs. Des questions
sur le secourisme peuvent être posée.
Par contre, sont
dispensés de cette épreuve:
- les auxiliaires ayant exercé au moins 1 an sur les 5 dernières années à la date de l’épreuve,
- les candidats issus de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris ou marins-pompiers de Marseille justifiant d’une expérience professionnelle de trois années.
Suite: La formation au Diplôme d’Etat d’Ambulancier
Anthony Graule
Ancien Ambulancier diplômé d’état